L'Aurore ténue,
Etre dans l'attente me sied à merveille
Moi qui ait toujours attendu l'hirondelle
Au vol sourd de ses ailes
Jamais parvenu.
L'éternelle perspective, édulcorée
Aux multitudes, reste accrochée
Dans l'espoir secret
De l'Aurore ténue.
L'air qui parcourt le triste cœur moribond
S'enfonce dans la funèbre oraison
De son Amour sans raison
De l'être disparue.
Au soleil, je cherche l'ombre de son cœur
Celui que j'explore avec labeur
Qui me donne du bonheur
Jusque dans les rues.
Son image ancrée en moi comme un refrain
Demeure présente du soir au lendemain
Avec le rêve du chagrin
Celui qui me tue.
Basile Béranger Chaleil
Le 12 mars 2017
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Basile Béranger Chaleil