j'ai marché nez au vent,trop longtemps surement,
la chaleur était pénible,faut dire suis fragile,
a bout de force,tel un animal féroce,
je bavais ,j'en bavais ,mes jambes m’abandonnaient.
stupéfaction,devant moi ,sans protection,
un âne ,la croix de saint André,sur son dos dessinée,
monter dessus était une opportunité,fallait juste osé,
je me préparait à le chevaucher,après avoir bien hésiter.
l’animal ce retourna vers moi,que comptez vous faire?
me dit -il,me prenez-vous pour un animal de trait!
j’étais il y a peut un homme a la tête d'un royaume,
tant mon pris pour un sot,que j'en ai pris l'apparence.
bouleversé,nous finirent notre chemin cote à cote ,
quand il me fallut raconter mon histoire à l'arrivé,
personne ne me crut ,et je passa pour un hurluberlu,
mon aspect ne fut changer ,mais mon esprit compris.
j'ai compris depuis,que tout animal qui prend vie ,
la mérite autant ,que tout homme bien portant,
ne pas s'abaisser à les maltraiter ,évite d’être rejeter,
si l'on ce retrouve perdu,un âne peut être bienvenu.
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lagrib 
"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"
