Qu’il est doux de rêver en ouvrant le tiroir
Où sont rangés ces jours que l’ont vient de couler
Au bord du bel étang dont le reflet miroir
Renvoyait notre image, heureux de roucouler !
Qu’il est doux de revivre un grand amour naissant,
Ces moments si précieux que le temps nous dessine !
Mais serai-je jamais assez reconnaissant
Envers toi Cupidon, ta douce médecine ?
Qu’il est doux de songer aux parfums si subtils
Qui m’enivrent toujours telles drogues exquises !
Echarpes de senteurs, d’arômes volatils,
Enrobant tout mon être et mes pensées conquises.
Qu’il est bon de t’aimer, de l’être tout autant,
De vouloir partager chaque instant de nos vies !
Cet automne a vu naître un éternel printemps
Pour que vivent d’amour nos plus belles envies.