J'ai aimé ton poème ; Il m'a rappelé l'un des miens où j'écrivis , moi aussi: "je bois...".
L’eau et le vin
Je m’étonnai un peu de cette discordance
Un verre rempli d’eau, huit autres de Collioure,
Mais comme, plus que tout, j’aime la tolérance,
Je trinquai avec tous à la vie, à l’amour.
Celui qui refusait ce doux plaisir des sens,
Par ailleurs glorifiait le breuvage divin,
Et il aimait les fleurs, et il aimait l’encens,
Lorsque, seul, il disait sa messe le matin.
A plein de frères et sœurs sa mère donna naissance,
Son père se mit à boire quand il allait aux champs,
Ce fils le condamnait sans la moindre indulgence :
Que sa mère était bonne, et son père, méchant !
Je bois à la mémoire de ceux qui ont trop bu,
Bu pour ne pas sentir le poids de leur destin ;
Aux noces de Cana il le comprit, Jésus,
Pour soulager les gens, il changea l’eau en vin.
Mon amitié.
Dumnac