Dans le désert des silences
Aux terres de l’absence endurcies
Se cachent toujours les semences
Dans l’abysse du cœur enfouies
Lorsque ton fleuve surgit de loin
Venu des monts aux neiges éternelles
Où des glaces des souvenirs fondues
Se détachent des flots amours de miel
Sur le reg le fleuve s’est arrêté
Tu as étalé les flots sur le corps asséché
Dans ce monde où seules les frondes
Epicent de sable les chemins du cœur érodés
De rêves le delta s’inonde
Ton image en mon regard apparait
Ramassant sur les eaux des amandes
Sur l’île d’un printemps sacré
rivedusoleil
13/5/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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