La mer de fièvre rougit
Reflets des flammes sur les flots
Avec ton regard tissant un lit
Aux braises de l’amour sur les eaux
Sirène aux chants ensorceleurs
Tes appels épousent les échos
Des cris de douleurs
Sur les berges aux falaises de maux
Silencieuses tes ondes houleuses
Tramées dans le fond de l’océan
Sournoises du cœur fugueuses
Tracent de nouvelles frontières sur le continent
Vagues aux lèvres sulfureuses
Drainent les sources de la raison
Avec la langue désireuse
Chargées de courants de sentiments
Coulent les saignées dans la nuit sur l’horizon
Du cœur vers le ciel miroitant
Un faisceau de lumière s’élevant
Eclairant mes chemins de la passion
rivedusoleil
7/5/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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