Plume d'argent Inscrit le: 22/1/2007 De: sur le versant sud de mon coeur Envois: 360 |
Là où je bosse Là où je bosse c’est pas tous les jours que le soleil pointe le bout d’son nez, Des cumulonimbus gâchent la vie de gens dévoués. Il y à des éclaircies, des coups e vent et du soleil, Des bénévoles en or qui sur le trésor veillent.
Des fois, des excités viennent gâcher le souffle du vent frais, Par leur animosité, font devenir les gens tarés. Mais quand une réponse est donnée à un couple et deux enfants, Le ciel devient moins gris, on a joué avec le temps.
Dans la salle d’attente, les cœurs pleurent et les hommes, les yeux baissés, Accompagnent leurs épouses, l’âme de peurs tissée. Dans une autre pièce ils choisissent une veste, un pantalon, Pour aller travailler ou pour ne pas attirer l’attention.
Pour les enfants là on carbure, on veut leur en mettre plein les yeux, Des colonies, des stages de sport, ça change du noir et du gris bleu. Braderies, kermesses et tombolas, vide-greniers, soirées privées, Nos valeurs solidaires nous poussent à toujours nous bouger.
A travers le monde aussi, on a offert quelques sourires, On a redonné l’espoir après le passage du pire. Grâce à des gens motivés qui voulaient offrir le réconfort, On a monté de beaux projets et on en montera encore.
La mixité, la différence qui fait reculer l’indifférence, Est palpable à chaque seconde dans le regard de la tolérance. On rentre ici, bien accueilli, dans un combat où rien n’est joué, On tente de chasser la misère avec l’aide de bonnes volontés.
Dans la rue, les cœurs lourds sous quelques réverbères, Reçoivent des couvertures, de la soupe chaude, l’hiver. De plus en plus de gens ne savent plus où dormir, Pour ne pas froisser leurs proches, ils s’obligent même à mentir.
Tout ce qui est humain est nôtre pour un peu tout résumer, L’espoir n’est jamais vain rue de la solidarité. Apporte-nous ton soutien, fais nous croire en demain, On a besoin de ton énergie, viens nous donner la main.
Stéphane CHENEVAS-PAULE
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