Cette vie là m’étouffe. Les voitures la pollution
Et la saleté des rues salissent mes jupons.
Le gris de ces façades, qui m’ôte le sourire,
Est ancré dans mes jours et mes nuits de soupirs.

Ce travail qui me voit plus souvent que les miens,
Ces soucis journaliers, ces heures où je ne dis rien.
J’ai le cœur trop serré devant tous ces JT,
Où les guerres se succèdent, je pense aux impayés.

Je voudrais voir mes filles sourire et être heureuses,
Rentrer en gambadant sur des routes gracieuses.
Pensant à des vacances, de quelques jours peut-être,
Mais partir s’évader, fuir ces routes de paraitre.

Là je suis enfermée dans 25 mètres carrés,
Et mes filles ne sourient plus, elles ne font que pleurer.
On tente de subsister dans cet amas de pierres,
Où ne vit que le rêve et vole la poussière.

Je voudrais m’en aller, voyager, espérer,
Que mes filles demain, apprendront à rêver.
Mais pour l’instant c’est mort, vu le prix du billet,
Alors ce soir ce sera, saucisses et purée.

Stéphane CHENEVAS-PAULE
8 février 2007 - 2 mai 2017
(fiction)

Un poème triste, le cou serré par la médiocrité, sombre existence...

Céline

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très beau et dur texte.

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C'est toujours celui qui n'a plus rien qui est prêt à tout donner... à méditer.

Oui l'avenir fait peur, d'autant plus quand on pense à ce que verront nos enfants...

Beau partage

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34 ans et mère de 2 fillettes, ex-expatriée. J'ai longtemps cru avoir le mal du pays avant de comprendre...

https://www.thebookedition.com/fr/une-ame-en-quete-de-liberte-p-358526.html

Merci pour votre soutien qui m'aide à avancer

Bonsoir Esteban,

Très émouvant et beau !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)