Le 7,
Jour de juin au firmament d’un été
Je ne croyais plus pouvoir revivre ainsi.
Je rêvais d’un jour identique dans ma vie.
Tu es arrivée par là d’un calme parfumé.
De nos parcours différents mais blessés
Nous sommes rencontrés ; tu m’as souris.
J’ai osé imaginer lors de notre nuit
Un rêve à construire à deux pour une éternité.
De nos chemins quelque peu avancés
Oserions-nous espérer un infini ?
A deux, vivre nos vies à jamais réunies
Serait-ce le plus beau des cadeaux tant espéré ?
Par ta présence hachée, cet été,
M’a permis d’imaginer cette souris
Au tendre cœur blessé, aux doux rêves meurtris.
Mes yeux s’ouvrent à nouveau à la Vie partagée.
Basile Béranger Chaleil
Le 26 juillet 2000.
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Basile Béranger Chaleil