Un nuage gris étale sa robe cendreuse
Sur les collines des rêves perdus
Que dérobe un vent aux forces furieuses
Laissant pour le regard une terre nue
Sur les paupières des rafales creusent des stries
Sillons rides sur la peau stérile
Habillés de loques de vie
Cherchant dans les reflets d’étoiles brisées une île
Sur les yeux des ombres rodent
Reliques d’images atrophiées
Et que l’amour toujours brode
Dans le crépuscule aux soleils mutilés
Reste sur la colline dégarnie
Une loge couveuse des sentiments enfouis
Avec les bruits d’enclume dans la forge
Sculptant des roses sur l’horizon du coeur flétri
rivedusoleil
29/4/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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