Mon regard dans une aube pâle
sur une mer s’éternise
fixé aux trainées nocturnes
des remous que ventilent une brise
Vent des soupirs largués
dans les Ă©treintes lointaines
des vagues des aveux
sur les rivages du cœur puritaines
Une île flotte à l’horizon
dérive dans la mémoire de l’océan
berceau des rĂŞves inassouvis
avec les murmures des serments
Sur les rives
des mots ruissellent
sur les roches lissées
par les frémissements d’ailes
des souvenirs par les ressacs aiguisés
Lorsque sur l’île
une brume s’effiloche
laisse passer un rayon de lumière
Jaillissant des encoches
qu’un soleil d’amour
Ă©claire toujours
dans le secret des confidences
rivedusoleil
28/4/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
RĂ©sidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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