Le vent soufflait son air à mes oreilles
Les arbres défilaient en rangs séquentiels
Le temps m’a dépassé pour dresser un écueil
Et mon âme, sans corps, a filé vers son ciel

Vitesse et griserie de la vie
Altesse infinie du subit
Détresse du défi, une nuit
Sécheresse du sursit qui finit

L’étant soumet ses fers au virtuel
Mes larmes s’alignaient au cou des belles
Mon printemps est désert de sel
Mes charmes pendaient au clou du réel

Agoraphobie, trop de monde dans la vie
Mon corps a remis les clefs à son esprit
Alors que je gémis, mes ondes et mes envies
Déplorent le mépris du prédéfini

Les instants d’après la terre originelle
Réclament que je me signe et pose ma stèle
Les présents de l’éther sont irréels
Drames qui dessinent ma pause éternelle

bravo !!! J'aime beaucoup !!!

Merci douceur d'apprécier mon air d'absence.

Bisous

Allover

Cela mérite d'être lu !

J'espère que ce n'est qu'une image et que tu n'es pas vraiment agoraphobe, terrible maladie, incomprise du monde.
Ton poème est sombre mais beau.
Bisous
Ribi

poème très original et plein de vérité ; l'absence est là, mais le vent aussi et pourrait y remédier .....
amitiés
Brigitte

Merci LCharby, Ribi et Brigitte pour vos commentaires.
Non je ne pense pas être agoraphobe ou alors très peu souvent. Ne l'est-on pas tous un peu? Nous n'avons, peut être pas les mêmes seuil de tolérance, c'est tout.

Amitié

Allover