Quand les vents remuent les flots
Tracent des routes dans les brumes
Et que s’ouvre l’étau
Libérant l’âme dans l’écume
Dans les sables mouvants
Une ancre rouillée
Cherche un point d’attache
Pense aux anneaux fendus
De l’épave que les vagues enlacent
Dans les échancrures
Des profondeurs abyssales
Là où s’échouent les rêves perdus
où se cristallisent les laves de miel
les flots remplacent les nues
Devant la porte des grottes
Des courants labourent les roches
Soupirs fleuves de révoltes
Déchirent le plat silence où le rêve s’accroche
Jaillissent des encoches
Des perles aux lumières inouïes
Eclats de coquilles d’amour écloses
Dans l’océan du cœur enfouis
rivedusoleil
26/4/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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