Des larmes
Des larmes coulent
Sur mon visage.
Je n’ai plus de passé.
Je n’ai plus de présent.
Je n’ai plus de futur.
Je ne suis qu’une âme
En peine.
Que les violons !
Chantent ma pendaison.
Que les violons !
Chantent ma renaissance.
Pour qui !
Il n’y a personne
Et je ne cherche pas
Je suis qu’une femme timide
Qui ne vit pas !
Ce n’est pas mon monde
Il est pourri
Il est trop con.
Ce que je voulais dans la vie
Une famille
Un homme qui m’aime
Voyager
Partager
L’amitiés
La famille.
Connaître le monde
Etre utile.
Mais je suis inutile.
Combien de temps !
Me reste t’il pour vivre
Le temps est mesurer.
Seule les écrits resteront
Mais pas longtemps.
Je serais oubliée
Comme tant d’autres !
Ma vie est damnée
Maudite.
Je marcherais pieds nus
Sur l’herbe tendre.
J’enfoncerais mes doigts
Dans la terre de ma mère.
J’irais me coucher
Aux pieds de ma mer.
La corde
Ma pendaison
C’est ma culpabilité.
Je n’ai pas réussi
A me protéger
Ainsi que mon fils.
Je n’arriverai jamais
A penser à moi.
L’égoïsme
La jalousie
Est un poison.
Je ne peux vivre ainsi
J’en suis indigne.
S’il y dieu tant mieux
Sinon je me reposerais enfin.
J’ai miou pour l’instant.
Dans combien de temps !
Vais-je encore sombrer
Dans le néant.
Pour ne plus refaire surface.
Plus de souffrance
Plus de soucis
Pouvoir dormir
A jamais laissant
Mon corps pourrir.
Laissant la place au suivant.
J’avais besoin de me soulager.
Le 5 février 2007.
Paulette
mespoemes.net/paulette/ l'ame des ames
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Je m'appelle paulette, j'aime la lecture, la peinture à l'huile, la franchise, le respect.
Je n'aime pas le racisme, et l'intolérance, le mensonge.