Sur le corps des rues de douleurs
Serpentent la peau asséchée
Dans les crevasses s’égouttent des sueurs
Par les souffrances tétées
Il a plu des grêlons d’amertumes
Des nuages de peines saturés
Dans les airs les cris culminent
Atour des rêves aux portes murées
Sur les chemins des scléroses
L’espoir cherche une ombre pour sa survie
Entre les écailles se repose
Avec un miraculeux fruit
Sur la route menant à l’île des roses
Résiste l’arbre des idéaux aux feuilles flétris
Avec les souvenirs que les larmes arrosent
Le temps que l’oubli libère une hypothétique pluie
Lorsque sur la poitrine une foudre explose
Dessinant une corolle aux pétales de rouge encrées
Magique ! ÃŽle des roses !
Ô coeur en toi les nuages d'amour se déposent
rivedusoleil
8/4/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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