Ha ! L’école fantastique 25

Vers quel avenir leurs pensées pensent aller,
Alors que leur jeune âge jeûne dans leur présent.
Comment peut-on leur dire qu’on tient à eux vraiment,
Alors que le temps passe et conjugue le verbe aimer.

Anéantis par nos journées le soir on décompresse,
On n’entend plus leurs maux tût et on ignore
Notre passé. Quand nous voulions être le trésor
Que nos parents recherchaient. Hélas, on stresse.

Des petits bouts de rien, transformés en ados,
Des êtres humains comme d’autres qui enchantent nos vies.
Ils ont leurs hauts, leurs bas et qu’importe les ennuis,
Nous seront là pour eux, même s’ils prêchent le faux.

Hier sous le saule ils courraient aujourd’hui où sont-ils ?
Ces enfants si fragiles que nous couvions hier ?
Que sommes-nous devenus à leurs yeux si amers ?
Ais-je bien trop vieilli ou ais-je l’âme infantile ?

Stéphane CHENEVAS-PAULE
03 avril 2017

Ils ont grandi bien vite ....
Très beau texte , merci du partage

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C'est toujours celui qui n'a plus rien qui est prêt à tout donner... à méditer.

Bonsoir Esteban,

Merci pour ce très beau partage poétique !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)