Oiselle bleue dans l’air de mes maux
Tu me parlais à travers une fenêtre
Lâchais dans mon hiver tes mots
Portant une chaleur dans mon être
Oiselle voltigeant sur la véprée
De mon arbre dans la saison sans fête
Seule toi tu avais la miraculeuse clé
Ouvrant la porte du printemps dans ma tête
Mes pensées dans le vent apatride
Tètent dans le soleil miraculeux de tes yeux
Exaltant mes rêves languides
Dans les nuées de mon esprit sans feu
Que de fois je te sentais rentrer
Dans le froid de mon cœur en détresse
Dans ma chambre de l’ennui tu essuyais
Les vitres de mes yeux embuées de tristesse
Venu le temps d’un orage perfide
Avec la foudre cramant mes cieux
Mon regard livide fixant le vide
L’oiselle a déserté les lieux !
Mais restera toujours cette lueur bleue
Dans mon cœur limpide
Malgré les remous de l’onde de l’adieu
De ton amour il est toujours avide
Ô oiselle je me contente de ta plume laissée
Dans ton nid sur un rameau de mon âme
Idole dans mes rêves attristés
Sur la mer de l’absence tu m’as confié une rame rigide
rivedusoleil
29/3/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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