En longeant les étangs
Le printemps transforme
Des arbres différents
Pour changer d'uniforme
Des teintes très tendres
Veulent surtout étendre
Leur jeunesse en douceur
En de belles couleurs
Des ramures toutes nues
Quittent leur innocence
Bourgeonnant inconnues
Monde d'inflorescence
Leurs frêles pousses pointent
Retombantes ou dressées
Et leurs grappes asexuées
Sont remplies de craintes
C'est l’épi duveteux
Des tout petits chatons
Dont le toucher m'émeut
En cette nouvelle saison
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Geneviève