Dans ma nuit qui pâlit . . . Dans mon prochain Traces Temporelles 70 Pages.
Dans ma nuit qui pâlit . . .
Les mousses m'ont découvert l'eau de ta tendresse.
J'ai bu à la fontaine où coule ton ivresse.
Me serais-je noyé aux vagues de tes pleurs ?
Sous leurs flots sécheront nos larmes de douleurs.
Tu souffles sur mon âme un air de poésie
Balayant la tristesse en notes d'ambroisie.
J'entends vibrer leurs voix qui bercent mon espoir.
Pourront-elles franchir les vastes murs du soir ?
A l'horizon s'étend l'écho d'un clair murmure
Traversant nos miroirs telle une déchirure
Où résonnent leurs maux aux tremblements des jours
En souffles de vertige où vacille l'Amour.
Chercherai-je leur trace en ma flamme étourdie
Pour briser le reflet de nos âmes engourdies ?
Me serai-je brûlé aux feux de tes désirs
Où s'étreignent nos cris, osmose de plaisir.
Dans les ombres du ciel irradie ton image
Qui peint nos coeurs joyeux aux ailes d'un nuage
Où tremble une lueur aux champs d'aube évanouis :
Dans ma nuit qui pâlit, mon rêve s'éblouit.
Pascal
Le mardi 28 mars 2017.