Solitaire dans l’île aux émeraudes
Taillées par les flux des doléances
Avec la brise écrivant une ode
Sur la page aux fibres d’espérance
Ô que j’aime les ailes de tes vents
Me poussant dans mes errances
Vers ton coeur où s’arrête le temps
Et que je te prête allégeance
J’écoute couler tes murmures
Dans les ruisseaux de mes silences
Ta voix colmate les brisures
S’enracine dans mon esprit en dormance
Ô que j’aime tes mots que tu écris sur la voie
Où mes pensées sur tes pas s’élancent
Sur le chemin déambulant en convois
Dans l’idéal y font alliance
A l’amour demandant audience
Au pays où le rêve écrit les lois
Dans les grottes des confidences
Loin des troubles et des émois
Sur les rives des cœurs grave les droits
Ô muse de s’aimer
Même dans l’éternelle absence
rivedusoleil
28/3/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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