Sur ces chemins de noir cirés
Dans cet univers brumeux voilé opaque
Mes pensées par les vents déchirées
De mon esprit se libèrent se détachent
Dans des tourbillons enroulées
Se cognent aux fronts stellaires de vagues
Flottent dans les airs d'un océan troublé
Dans les bruits rauques de ressacs
Sur le rivage de Vénus se collent
Au tronc d'un arbre aux branches élaguées
Par les soubresauts des tempêtes
D'où coule encore la sève d'un amour que le noir tète
Jaillissent des courants lumineux
Sillonnant ce monde de lueurs traits
Remplissant les crevasses les creux
Ah ! l'éclair de ton réveil dans ma tête
Ah ! cette rencontre avec tes yeux
Epanchant un regard aux sentiments lumineux
Sur le chandelier magique de mon rêve bleu
rivedusoleil
25/3/2017
----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com