Ces femmes

Elles étaient les femmes guerrières du Japon médiéval,
De redoutables « assassins » formés aux armes et au combat.
Elles trônaient parfois au plus haut de la classe impériale,
Elles protégeaient les foyers, l’honneur…les onna-bugeisha.

Elle n’était qu’une simple paysanne du royaume de France,
Elle leva une armée guidée par la voix de saint Michel.
Elle s’éteint brûlée vivre entravée au cœur d’un bûcher intense.
Nous l’appelons depuis « la mère de la nation »…la pucelle.

Qui d’autre à son époque fût plus femme et plus insoumise ?
Elle fumait le cigare, était la maitresse à la peau d’amande.
Elle prônait la passion, luttait contre la société et ses injustices,
Elle écrivait pour changer le monde et ses préjugés…Georges Sand

Elle était pourtant une comtesse, aurait pu grassement s’en contenter,
Elle choisit de combattre jusqu’au bout les apôtres de la guerre.
Elle reçut en 1905 pour sa vie exemplaire le prix Nobel de la paix,
Son nom est à jamais gravé comme un symbole…Bertha Von Suttner

Elle est la première à avoir reçu la médaille Davy et le prix Nobel,
Pour ces travaux qui aujourd’hui encore sauvent des milliers de vies.
Le polonium, le radium, la chimie, n’avaient aucun secret pour elle,
Elle se donna en sacrifice au feu de sa passion…Marie Curie.

Elle a toute sa vie touchée les âmes en faisant tomber les murs,
Elle n’était qu’un petit bout de femme promise à dieu un peu rebelle.
Elle nous a montré ce que le cœur d’une femme à de plus pure,
Elle était la petite sœur des pauvres, elle, notre sœur Emmanuelle.

Elle devint dans un bus une figure emblématique sans le vouloir,
Elle n’était pourtant pas de celles que l’on remarque.
Elle refusa de continuer à accepter que le blanc domine le noir,
Elle fit casser les lois ségrégationnistes…Rosa Parks.

Elle représente la force de la non-violence pour l’humanité salutaire,
Elle n’a rien cédé face à la dictature, à la répression, au mépris.
Elle, si fragile en apparence, qui a mis à genoux la junte militaire,
Besoin de vous plus que jamais pour demain…Aung San Su Kyi.

Tu portes le combat des femmes qu’ils voudraient mettre en cage,
Malgré ces balles à travers ton corps d’enfant tu es toujours là.
Tu nous fais pleurer quant aux nations tu t’adresses avec courage,
Tu n’es pas seule il y a aussi des hommes comme moi…Malala.

Elles ont été de toutes les résistances, je leurs dédis ces lignes,
Ces femmes qui n’ont pas tremblées, ces femmes cruciales.
Devenues célèbres où restées dans l’ombre elles sont des héroïnes,
Oserez-vous me dire que nos femmes ne sont pas nos égales.