Des falaises s’écroulent des pierres
Avalanche dans mon cœur la nuit
Sur ces rivages aux vagues amères
Remplissent d’écume noire le puits
Solitaire j’écoute les ondes
Raclant toutes les envies
Sur les murs de la grotte sombre
Ouvrant la porte pour l’ennui
Sur les parois les sentiments se ruent
Dans les fissures avec les rêves tendres
Dans les entrailles se muent
S’habillent de robe de cendres
Robe aux fièvres d’angoisse
Que tissent les griffes des vents
Avec des caresses sournoises
Allumant des feux dans le sang
Dans la solitude tout s’embrase
Du gouffre jaillissent des fumées
Mais reste l’amour dans le vase
Avec les racines de résistance tramées
Viendra le temps que se dissipent les trombes
Des déferlantes empestées
Le soleil illuminera réchauffera mon monde
Dans un printemps d’idéaux réincarnés
Dans les fêlures du cœur à l’abri des ombres
Emergeront de fluorescents pétales de roses
Avec les lumières mythiques d’ambre
Nourrissant les rêves dans l’encrier !
rivedusoleil
11/3/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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