Par tes vents je me laisse prendre
Bercé dans les trames voyageuses
Tout léger habillé d’air tendre
Me chauffe de vagues affectueuses
Dessus de ton île je m’élève
Pris dans le souffle de ton soupir
Les yeux fermés dans le voyage du rêve
Je sens l’horizon qui s’étire
Sur l’océan des cieux je flotte
Mains menottées aux lumières d’étoiles
Tous ces astres cachés dans des grottes
Et que les yeux fermés peuvent voir
En chaque halte je creuse une planque
Dans les nuages avec mes rires
Là j’en fais des calanques
Une baie pour tes désirs !
Mes lèvres fouinent comme une taupe
Dans le fond des souvenirs
Avec les éclairs allumant les stops
Pour le vaisseau de ton sourire
Au dessus de ton île je plane
Avec mes mains dans le ciel j’ouvre la vanne
Remplis de lumières des mares toutes bleues
Ah ! ces lacs de tes yeux dans la plaine
D’un idéal où s’abreuve mon regard dans le calme
Rivedusoleil
24/2/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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