Attendre et attendre sur les rivages de l’incertain
Devant les flots de l’océan ô factieux des caprices
Sous les cris des tempêtes mugissantes au loin
Autour de l’île des mirages scintillent les délices
Devant les vagues sautillent dans mon ivresse
Au front d’embruns de fièvre écumeux
Poussières de chagrins mêlées aux flots de tristesse
Arrachées de mon abysse aux fonds brumeux
Attendre dans le chant des mouettes
Croisant le soleil dans ton sourire levant
Avec mon âme papillonnant en quête
De ton haleine dans le ciel du matin naviguant
Dans l’air les pensées embrassent les vents
Cueillent les graines des épis lumineux dans les nuages
Germes des sensations fabuleuses d’antan
Portés par la mémoire dans ses bagages
Lorsque au pied de mon corps à la peau écaillée
Dans l’attente de la vague de ton amour comme alliage
Je scrute l’horizon rougi aux mailles éclatées
Ah ! ton cœur brisant les barreaux de sa cage
Sur la grève de ma solitude à l’abordage
Je sens les galets dans les remous se briser
Dans la déferlante l’émotion voyage
Au gré des ressacs écrit ton doux message
rivedusoleil
4/2/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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