Sur les parois du printemps revisité
Tu as planté les fleurs inouïes
Flore sur le cratère d’un volcan éteint semées
Dans mon ciel la nuit épanouie
Avec les flèches de tes sourires
Dans la mer des cieux naviguant
Tu calques ton image que tu mires
En comète dans mon rêve vacillant
Sur les lits du temps passé
Je fouine dans les rivières taries
Scalpe le sable les rochers
Je cherche un trésor enfoui
Racine de ton coeur échappée
Du tremplin des moments vécus
Ces rivières où coule le vent saisonnier
De nostalgique amour chenue
Insaisissable errance dans ta servitude
Sur les cimes de la plénitude
Que dirige l’hélice du destin
Portes-tu le grain magique en ton sein ?
Germe nourri de sainte gratitude
Que le temps ne sera pas sans fin
Et ces plumes trempées
Dans les calices de nectar remplis
Où tourbillonnent les mots puisés
Dans les haleines du printemps de la vie
Tracent -elles toujours les sillons ?
Sur les champs des souvenirs altérés
Sillons sur la terre remuée
Glaise aux larmes pétries
Avec des saisons arides sans pluie
Régènèrent - t - elles les idéaux asséchés ?
rivedusoleil
28/1/2017
----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com