La valse des aiguilles devient assommante
Comme l'horloge affichant sa mine arrogante
Seule la lueur de la Lune est rassurante
Parmi ces brumes qui nous suivent et qui nous hantent
Tout autour s'élèvent quelques saules pleureurs
Et une rivière gelée toute en pâleur
Les nuages de nos souffles suivent nos cœurs
Qui partent à la recherche d'un peu de chaleur
D'étranges ululements résonnent dans la nuit
Tel un chant sacré dans la lueur de minuit
Et même la Lune est reflétée sur la pluie
Les larmes du ciel illuminées que voici
Enfin nos Âmes retrouveront leur errance
Après avoir achevé leur dernière danse
Fluettes elles tâcheront d'éviter la potence
Et se résigneront à ce seul mot "Patience"
10.01.17
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