Viendront dans la grisaille les éclaircies
Que tes yeux marquent de brillance
Sur cette terre aux soleils flétris
Pendus aux branches de l’espérance
Dans mes blessures que les vents de l’absence remuent
Tombent des écailles d’innocence
Qu’enrobent des lumières drues
Que reflète le miroir de l’enfance
Dans la grotte tu me trouveras rongeant
Les chaînes de ma propre déchéance
Dans le moi tourbillonnant
Sur le chemin de l’existence
Tu me trouveras sur les flancs de la montagne enneigée
Attendre l’avalanche dans la glace où gèlent mes sens
Seul au dur silence par le froid menotté
Mon cœur bat toujours les chaudes fièvres de résistance
rivedusoleil
15/1/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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