Quand tu reviendras
dans le jardin de mon cœur
Longe l’allée aux haies aux tiges vibrantes
sous le souffle des brises d’espérance
Haie aux jasmins rajeunies longeant la route des souffrances
Dépose ta main sur les bourgeons
tu sentiras la fièvre dans les sèves montante
chaleur des entrailles dans l’âtre de l’amour encore brûlante
où couvent les germes d’un printemps enchanteur
Tu trouveras toujours les feuilles vertes
Balcons tissés dans les brumes
cime de cet olivier ancêtre
où l’oiseau bleu accroche toujours ses plumes
Tu sentiras sur la terre
Les épices de chagrins
enrobant les perles de pleurs
rosées larmes de vieux soleils
Sur les haies des vieux tuteurs résistent
les lianes couvrent les fentes de ferveur
Quand tes yeux plongeront
dans la mer des cendres
entre les arbres aux couronnes émaciées
contemple ces tapis cousues aux fibres tendres
reliques des blessures asséchées
rivedusoleil
8/1/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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