DELIRIUM...
Souvent tout est bien morose,
Autour de lui tout est grisaille.
Serait-elle finie la belle aurore ?
Dans sa tête tout se chamaille...
Malade, son esprit fiévreux se trouble,
La tempête en lui redouble ses efforts,
Il tangue comme un ivrogne qui voit double
Sur un bateau sans mâts et sans bords,
Sur le vaisseau de sa folie il prend le large,
Sous son crâne se joue une curieuse symphonie
Comme un tambour battant la charge,
Son rire fuse... Sinistre ironie.
Près de lui marchent des spectres baroques
Vous qui riez, comprenez son inquiétude,
Lentement il avance tel une loque,
Sous les regards qui se moquent de sa décrépitude.
Pauvre malheureux ensorcelé,
Dont l'esprit danse sur une vieille gabarre,
Épouvantail tombant dans l'absurdité.
Aujourd’hui ta raison se barre...
Ses nuits deviennent plus noires encore
Son être n'est plus qu'un gigantesque remous,
Il vogue vers une belle aurore,
Mais il finira chez les fous...
M.P. 03/01/2017
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.