Fanées les roses sur les tombes
Ne reste que le coeur pour parler
Derrière les portes de la vie closes
Avec les beaux jours enterrés
Finies les lumières des sens
Aux fibres de l’amour enflammées
Quand le mal partout danse
Autour de la conscience émiettée
Les regards dans les fosses s’enfoncent
Sur le désert aux mots ensevelis
Muette dans les silences la paix cause
Aux pétales des roses de sable sourit
Yeux froissés par les deuils en trombe
Flux des douleurs sur les âmes brisées
Ne restent sur les corps que des scléroses
Ecailles des résistances dans l’espoir pétries
rivedusoleil
20/12/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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