Je suis reléguée dans le fond,
Anonyme, sans identité.
Arrêtez, je n'ai besoin de nom,
Juste l'envie de liberté…
La nuit qui couvre mes arrières
Ne fait que masquer les larmes éphémères,
Comme la pluie qui coule les nuages,
Esquissant une sombre image.
Et ça recommence, toujours.
Un jour, une nuit.
Deux jours, ses deux nuits.
Et ce balancier qui rend sourd.
Et trois jours, ses trois nuits.
Penses-tu, c'est fini ?
Pas encore, long est un toujours.
C'est si fragile, si sensible
Un sourire. Et pourtant si beau.
À l'instant, il surgit de nouveau
Puis meurt. Quel châtiment terrible !
Un fardeau n'est que trop gênant,
Et c'est ainsi que je perçois le temps.
Lui qui se veut concevoir tous ces rêves
Même, naïvement, ces trêves…
Ça recommencera, encore.
Un jour, une nuit.
Deux jours, ses deux nuits.
Et ce balancier qui endort.
Et trois jours, ses trois nuits.
Penses-tu, c'est fini ?
Et nous ne verrons plus l'aurore…
23.11.16
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