C’est l’hiver la nuit s’invite à nos portes
Dehors la grêle crépite sur les toits du monde rouillés
La vallée plongée dans l’épaisse brume
Renvoie les échos des coeurs endeuillées
Les cieux comme des portes fermées
Vibrent sous le bruit du tonnerre
L’éclair fusant d’une lointaine prière
Vient briser sa lumière sur les yeux fêlés
Dans le songe l’âme gît
Plane sur le grand lac des cieux taris
Rejoint au fond de l’abysse un monde
Sans étoiles sans météores dorées
Ah ! Ce coin de la vaste terre ronde
Cet abri pour les âmes bannies
rivedusoleil
22/11/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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