Un vieillard marchait doucement vers son destin
Il buta contre les aléas de la vie
Il fit plusieurs culbutes sur son chemin
Il a tangué, il a pleuré, il a ri
Il regarda derrière lui, aussi loin
Il a revu tous les instants, ou la vie s’est moqué de lui
Sur son dos, sa chimère dans un sac plein
Lourde elle lui a cassé le dos, de douleur il crie
Il regarde tous les alentours
Il observe tous ces gens
Il est ceux qui parlent d’amour
Et prient que de la folie, cesse le vent
Il est ceux qui marchent sur du velours
Et se léchant babines, ne parlent que d’argent
Il est ceux qui font de l’humour
Ils cachent leurs tristesses et font semblant
Il est ceux qui maudissent le jour
Qui leur a fait rencontrer tous les faux-jetons
Il se souvient
Maintenant que cela lui revient
Il voulait chevaucher le temps
Mais mine de rien
Il est resté sur sa faim
Par une ruade le temps le faisait tomber à tout moment
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