État d’âme,
Le froid dans le dos se glisse
En saisi tel un vagabond
L’âme ouvrant les plaies de l’esprit.
Les souvenirs crient, se plissent
D’un râle plaintif au tréfonds
Forgeant le rire de la vie.
Le rêve vertueux de l’Amour
S’accroche à nos pupilles
Telle une sainte image.
Demeure l’espoir d’un grand jour
Devant les cris invisibles
Brûlant l’exuvie de l’âge.
Les huées séjournent invisibles
Glacées, attisant nos pensées,
Nos esprits dévorant nos corps.
Nous osons tous les possibles,
Nous permettant d’être aimés
Afin de refuser les tords.
Basile Béranger Chaleil
Le 20 novembre 2016
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Basile Béranger Chaleil