Le silence,
Les émanations du ciel obscurci
Incinèrent le pourpre tranquille
Des aumônes blafardes de la Vie
Terrassant les attentes multiples.
Les râles nauséeux de l'agonie
S'enracinent aux affres des lendemains
Se plaisant dans l'utopie d'une vie
Plutôt qu'aux tendres gestes de la main.
Quels espoirs faut-il donc, quelles folies
Pour parvenir au cœur de l'aimante
Si les nuages ailés défilent la nuit
Laissant surgir le sang de l'attente ?
Le morbide de nos instants passés,
Hurlant dans les nuits envahissantes
Reflète une danse aux pas cadencés
De nos meurtrissures aux plaies béantes.
L'échancrure brule tous les espoirs
D'une vague et bien triste réalité.
Lendemains morts préférant le sang noir
Aux vapeurs fades des nuages dansés.
Basile Béranger Chaleil
Le 14 novembre 2016
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Basile Béranger Chaleil
