Atmosphère
Brume de Novembre, dans la nuit,
Tu m’enveloppes d’une chape glaciale,
Sur les vestiges de ma pauvre vie,
De retour de Paris, mon spleen est mon féal.
Plus personne ne m’attend ce soir,
Ni Amie, ni Amant, pour fuir ma solitude,
Je croise mon regard dans le miroir,
Me recoiffe, sourit, comme par habitude.
Une larme perle sur ma joue,
Qu’ai-je fait de ces années de résilience,
L’amertume de mes regrets n’est plus taboue,
C’est une réelle sensation d’impuissance.
Il est des secrets si bien gardés,
Que les pauvres daltoniens de l’âme,
Ne parviennent pas à décoder,
Nos mystères et nos blessures en hologramme.
Carolina
----------------
Faîtes que vos rêves dévorent votre vie, avant que votre vie ne dévore vos rêves !