Sur la plage d’un océan par les ressacs décharnées
Je cherche un ultime rai de soleil nocturne
Fleurissant le rivage de tes yeux de fard bleu dépouillé
Lorsque sur ta paupière je vois jaillir un arc en ciel
Au milieu d’une averse
Que les lèvres d’un vent font vaciller
Dans le ciel au tournant d’une route
Le noir se déchire
Pour laisser passer un éclair du coeur des souvenirs
Illuminant l'horizon orageux
sur les rivages d’un présent où l’espoir vient murir.
rivedusoleil
16/10/2016
----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com