Je suis sur le chemin , menant nulle part.
Dédales de jours , troublés dans un cocon de brume noire.
Seules des traces indélébiles, tapissent les rebords des allées de la mémoire,
remuées par les flux et reflux de courants venteux
renouvelant les sables arrachées aux monticules de l'esprit.
Comme cette feuille d’automne jaunie, nourrie aux seules rosées matinales,
j’erre, à ton cœur jovial toujours attaché par les fibres de souvenirs
dégivrés sous ton soleil sans te voir.
J’ai voulu te rejoindre au jardin des muses, t’écrire à l’encre du lac bleu
toutes mes confidences noyées dans les chants des ruissellements
des liqueurs purifiées dans l’air de la grotte des secrets.
rivedusoleil
14/10/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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