des perles de brume tombent sur la dune
deviennent un miroir pour un ciel moins noir
en effleurant le sable elles se veulent aimables
annoncent le ciel bleu brillantes de mille feux
ces gouttes demoiselles embrassent tous les grains
et la plage étincelle c'est le petit matin
voilà que je divague en regardant les vagues
mon regard attrape une mer très plate
ourlées de dentelles blanches et rebelles
toute bleue étalée sous un soleil d'été
des coquillages variés craquent sous mes pieds
sous le soleil qui luit le sable a pâlit
et les petits nuages racontent des images
je respire l'air marin et écoute le refrain
des vagues épuisées qui se couchent à mes pieds
mais leur expiration n'est qu'une transition
pour un grand voyage faut qu'elles quittent cette plage
remplies d' alluvions pour revoir les poissons
sans dire au-revoir sans laisser percevoir
un recommencement toujours permanent
habituées des rivages ont oubliées leur âge
léché par leurs flots le sable est tout penaud
il se serre il a froid c'est le désarroi
forme un sol plus compact délicieux contact
mesdames les mouettes rient et caquettent
j'avance alors très fière au bord de la mer
pour voir des bateaux glisser sur des rouleaux
----------------
Geneviève