Dans mes balades sur les collines nues
Quand le vent lamine la peau
Je sens les ronces aux épines crues
Aiguillonner mon lit de nuit de maux
Fronde des jours aux feux éteints
Quand l’ocre de la saison morte peint
Les nuages et leurs ailes
Brisant le bleu pur de mon ciel
Sur les tiges du passé larvé
Viennent se pendre les souvenirs
En ces branches au présent celées
Souffle la brise du repentir
Mousse sèche aux pierres collée
Remplace le tapis d’herbes folles
Image insolite dans le fond de mes pensées
Avec la terre couverte de pierres molles.
rivedusoleil
13/10/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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