Le temps délie le fichu sur les roses enfouies
dans la sépulture du regard que les yeux cernent sur L’horizon vieilli.
Une apothéose de couleur envahit les momies
dans l’argile pétries qui ressortent toutes embellies
dans le soleil d’un renouveau du temps sur l’âge altéré.
Que de fois, je m’habille de cette toile aux cieux arrachée ;
un morceau de soleil, rougi, embaumé dans la fosse du cœur étale
ses pétales sur le rivage rocheux endurci
et colore une rose de sable taillée par les houles de la vie.
rivedusoleil
12/10/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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