LE VOYAGEUR (Onirospace)

Dans l’étendue glacée
Parsemée de fournaises
Et de nuages ignés
Glisse grain de poussière
Tragique et obstiné
Objectif : autre Terre
A y voir de plus près
C’est plutôt une nef
Au design improbable
Qui arpente le ciel
En esseulé nomade
Derrière le hublot
Il y a là Pierrot
Ou bien Jean de la Lune
Si ses yeux sont ouverts
Pourtant il ne voit rien
De l’opéra cosmique
Passager galactique
Il joue Hibernatus
En attendant au plus
A des années-lumière
Aux confins d’outre-monde
Que quelque dieu l’éveille
A défaut de finir
En gerbe d’étincelles
Est parti de sol trois
Messager de l’espoir
Que notre solitude
Se range au tiroir
Dans son cocon scaphandre
Voyageur sans retour
Du temps et de l’espace
Chevauche les parsecs

Aux rivages du temps
Les rides de l’espace
Dessinent le néant
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Parceval

Bonsoir Parceval, très beau portrait poétique de ce voyageur que j'ai apprécié suivre


Amicalement

J'ai beaucoup aimé ce voyage à travers cet objectif , bravo !

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Carpe Diem

j'ai lu avec plaisir ce poème à l'ambiance mystérieuse

des rêves étranges et poétiques

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