L’homme s’envole, se dote d’ailes,
Plumages de la conscience et de l’éveil;
L’esprit sème la lumière éternelle,
La pensée s’arrime aux fleuves du soleil
Arrosent la terre de merveilles
Au loin, des lumières naviguent;
Une procession dirige le navire,
Des chants, des sons de lyre,
Des enfants morts de rire.
Autour, des nuées d’étoiles,
Par des regards enrobés,
Avancent se détachent du ciel;
Par les petites mains enroulées,
Fondent en coulées de miel.
Dans le champ de l’éther apprivoisé,
Les coeurs dansent avec l’esprit,
Les enfants tètent les astres à satiété !
Ces seins remplis d’amours sucrés,
D’où coule le miraculeux lait de la vie.
L’homme sort du sommeil,
Plus de famine, ni de misère;
La paix a effacé la guerre !
Le rêve est à son apogée !
rivedusoleil
11/10/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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