Le tourbillon du noir,
A l’aurore de nos chagrins
Les rêves meurent avec lenteur
Refusant tous les lendemains
Au cran d’un éventuel bonheur.
De la pluie noire et embrumée
coulent les questions maudites
Guidant l’envol de nos pensées
Dans les traces d’Aphrodite.
Je rêve toujours l’idylle
Au firmament du cœur transi
Parcourant l’ennui qui vrille
Dans ce cœur flamboyant de vie.
Le souffle qui vagabonde
Se meut au travers des rêves.
Ceux qui se refusent au Monde
En imaginent une trêve.
L’aurore de tous nos chagrins
Ploie sous le joug de l’absence.
Ses yeux noisettes des matins
En oublient son existence.
Courant dans l’âme de son cœur
Le sourire de nos matins
N’accréditent ce bonheur
De ce passé si incertain.
Au fond du silence oppressant
La vie perdue rêve la nuit
L’étoile aux feux étincelants
De celle qui est dans ma vie.
Basile Béranger Chaleil
le 02 octobre 2016.
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Basile Béranger Chaleil
