Venu le réveil mon frère
Reprenons cette petite flamme
Que le silence a dérobé
Que le nuage a serti
Et d’ombres noires entourée
Dans les errements de nos âmes asservies
A l’orgueil à la vanité et à l’oubli
Reprenons l’ultime soupir
Du volcan jailli de nos poitrines
Marions-nous aux entrailles de la terre
Le noyau un soleil de notre empire
Ses souffles des faisceaux de lumières
Dans les nuages crachons nos ires !
Dans les routes des idéaux dans l’exil
Dans les vallées aux flancs brisés
Faisons de nos cris un tonnerre dans l’asile
Pour tous les hymnes chantés
Et la liberté comme une île
De lumière de sang éclairée
Dans les profondeurs de nos désirs
Lorsque nos mains se colleront aux roches
Le sang coulant dans les fissures
En chaque niveau que nos plumes écorchent
Se tissent des veines de l’avenir
En les échos de nos prières ébranlés
Dans le trou noir tombés
Nous allumons les feux dans nos yeux
Et dressons un empire bleu dans les cieux
Nous labourons les VENTRES étoiles endurcis
Que la lumière des soleils fuient
Nous lançons les flèches rougies dans nos plaies
Nous arrachons aux ténèbres le noir et le déni
Ami rescapé de l’enclos de la forge
De toutes ces vies frelatées
Sur le chemin de l’idéal cultivons l'amour et la paix
Dans les coeurs pour l’éternité
rivedusoleil
3/10/2016
----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com