Les Cents

J’ai éteins mon poste de télévision,
Arrêté le monde, qu’il aille se faire foutre !
Je vais sortir vivre le grand frisson,
L’attirer dans mon monde coûte que coûte.

J’ai déjà tenté une première fois ma chance,
Mais ma déclaration n’a pas fait mouche.
Au souper du verger un autre dimanche,
Cette fois à la fin de l’envoi…je touche.

Elle n’est pas au courant que sous la lune,
Je dépose mon cœur sur des papiers.
En secret rédigeant pour ma jolie brune,
Cent poèmes d’amour pour la capturer.

Ils me disent que je ne suis qu’un fou,
Un malade, un rêveur, et même un fanatique.
Ils me disent pour l’amour il faut des sous,
Tu n’es qu’un scribouillard anachronique.

Ils n’ont pas vu depuis nos regards croisés,
Les flèches de cupidon qui me transpercent.
Ils ont appris par cœur la comptabilité,
Et font le bilan des sentiments en espèces.

Pour ces manigances il faut-être expert,
Je ne suis pas client de ce trottoir,
Pour elle j’enflammerais un million de vers,
Je vie et je rêve de l’autre côté du miroir.

Je n’ai que faire de cette vie d’économe,
Peut m’importe les sarcasmes et les critiques.
J’écris sans permission et sans personne,
Des sortilèges à ses formules mathématiques.

Elle n’a pas eu vent du défi pour sa main,
De la quête du chevalier au blason de vers.
Elle ne sait pas que sans répit de ma main,
Je façonne la conquête de son sanctuaire.

C est magnifique toujours direct et droit
Et tellement pur

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Amicalement Alanna

Je ressens à travers votre poésie
la passion qui l'anime !

Vraiment très intense Solo1965

Bon soir
Mes amitiés
Marc