La réalité naît et ensuite grandit
Pour caresser le rêve nu qui bientôt luit,
Embrasant les yeux du matelot inconnu
Pour que sa bouche s'exclame en rires obtus.
Entre rêve et réalité, la vague née
Que l'on peut vouloir contourner ou absorber.
C'est bien seulement du revers que l'on échoue
Si la barre se maintient trop haute à la proue.
Parfois, il faut jeter l'ancre au fond et attendre
Que cette mer déchaînée se calme et se rende.
Dès la tendre enfance on entreprends, on arrive
À voguer sur le bateau au bord du périple.
Si on persiste sa haute cadence triple
On accoste alors au quai rêvé de la rive!
Cathysoleil
Catherine
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Merci de m'avoir lue.
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