J'étais seul pour l'attendre.
Rien ne bougeait, si ce n'est les feuilles poussées par le vent.
Des heures, là , à patienter, à n'écouter que le souffle de ma vie.
J'étais seul, sans ennui, sans ami, seul pour l'attendre.
La nuit finit par céder, elle s'étira en changeant ses couleurs.
Lui vint à moi, je l'avais tant attendu...
Un rien futile, peut-être, un matin simplement utile.
Le jour tirait sa toile, les rayons m'atteignirent au cœur.
Plus d'attente, ni de peur, il était à l'heure.
Un matin comme un autre...
Le mien (...)
Ce matin...
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Une tranche de vie, instants d'existence.
