« Ne demandez ce que votre pays peut faire
Pour vous, mais ce que vous pouvez pour le pays »
Tu sus trouver ces mots, Président Kennedy,
Et tu les proclamas, en venant aux affaires.
Assoiffés de pouvoir, horribles matamores,
Adeptes du « Moi, je », férus de l’anaphore,
Vous êtes assurés de changer notre vie,
Et vous manifestez bruyamment votre envie.
Nous, nous voyons les choses aller de mal en pis,
Et ils se multiplient les votes de dépit
Nous voulons, plus que tout, consentir à l’effort,
Et que les faibles soient secourus par les forts.
Nous devons nous méfier : la bête immonde dort,
Des bombes, artisanales, déchiquettent des corps,
Nous attendons qu’un chef nous mène vers demain,
Et qu’à tous les petits, les grands tendent la main.
Et si peu d’entre nous rêvent d’un très grand soir,
De la fraternité, ils ont au cœur l’espoir,
Et avant, dans les urnes, d’aller te dire ‘oui’,
Ils te diront : « Que feras-tu pour le pays ? »
Dumnac